Soldats du Commonwealth.
Deux pilotes du Commonwealth sont inhumés dans
le cimetière de Thivencelle. Il s'agit du lieutenant W.G. Lacey et du
second lieutenant J.G. Symons, décédés le 4 novembre 1918. Ces derniers,
qui pilotaient un Airco DH 9, ont vraisemblablement été abattus par la
D.C.A. allemande qui était présente sur la commune, mais une panne
mécanique n'est pas à exclure."
WILLIAM GEORGE LACEY
Classe / grade : 2ème Lieutenant provisoire
Récompense pour bravoure : Military Cross (croix militaire)
Instituée le 26 décembre 1914, la « Military Cross » (M.C.) est la décoration de troisième niveau décernée aux Officiers,Cette décoration a été remise à William George Lacey pour un acte ou des actes de bravoure au cours d'opérations actives contre l'ennemi,La « Military Cross » (M.C.) est remise pour acte de bravoure au cours d'opérations actives contre l'ennemi.William George Lacey, en tant que possesseur de la « Military Cross), peut utiliser les lettres M.C. à la suite de son nom.
Les citations pour la M.C. ont été publiées dans la Gazette de Londres pendant la Grande Guerre. Cependant, si ça tombait le jour de l'Anniversaire du Roi, ou le Nouvel An, celles-ci n'étaient pas publiées et dans la plupart des cas ne sont pas disponibles,
Médailles des campagnes
Victory Medal
William George Lacey a reçu la « Victory Medal », également appelée « inter Allied Victory Medal », Cette médaille était attribuée à tous ceux qui ont reçu la « 1914 Star » ou « 1914-1915 Star » et, à quelques exceptions, à ceux qui ont reçu la « British War Medal », Elle n'était jamais attribuée seule, Ces trois médailles étaient quelques fois qualifées irrespectueusement « Pip, Squeak and Wilfred »
British War Medal
William George Lacey a reçu la « British War Medal » pour service durant la Première Guerre Mondiale, Cette médaille, pour la campagne de l'Empire Britannique a été émise pour services rendus entre le 5 août 1914 et le 11 novembre 1918.
Service : Armée Britannique
Régiment : Army Service Corps
JAMES GODFREY SYMONS
Date de naissance : environ 1897
Age : 21
Date de décès : 4 novembre 1918
Informations : Parents : Frederick et Minnie SYMONS, du 301 Bulover St, Natal, Afrique du Sud, né à Willow Grange, Natal
Grade : Second lieutenant
Médailles pour les Campagnes :
Victory Medal
Au vu des informations en notre possession, il est vraisemblable que la « Victory Medal » également appelée « Inter Allied Victory Medal » ait été décernée à James Godfrey Symons comme à tous ceux qui ont reçu la « 1914 Star » ou la « 1914-1915 Star » et, à part quelques exceptions, à ceux qui ont reçu la « British War Medal », Celles-ci n'étaient jamais décernées seules, Quelques fois, ces 3 médailles étaient appelées irrévérencieusement « Pip, Squeak et Wilfred »
Pour recevoir cette récompense, il fallait avoir été mobilisé, avoir combattu, et avoir servi sur l'un des théâtres d'opérations, ou en mer, entre minuit le 4/5 août 1914 et minuit le 11/12 novembre 1918, Les femmes ayant servi dans l'une des organisations militaires sur l'un des théâtres d'opérations pouvaient également y avoir droit.
Britain War Medal
D'après les informations en notre possession, il est fort probable que James Godfrey Symons ait reçu la « British Wa Medal » pour service au cours de la première guerre mondiale, Cette médaille pour la campagne de l'Empire Britannique a été émise pour services entre le 5 août 1914 et 11 novembre 1918,
Cette médaille était automatiquement décernée si le décès avait lieu lors du service actif avant la fin de cette période.
Memorial Death Plaque WW1
Cette plaque aura été renvoyée au plus proche parent de James Godfrey Symons après la guerre pour commémorer tous les morts de cette guerre, Au total, plus d'un million de plaques ont été frappées.
Service : Royal Air Force (aviation royale)
Bataillon : 27ème esquadron
Commémoration : Britannique






Airco DH 9
Premier vol mars 1918, mis en service juin 1918.
Le DH.9A combinait les meilleurs éléments du D.H.4 et du D.H.9 avec un moteur américain et une aile de plus grande surface portante.
Le DH.9, successeur du DH.4
UNE CELLULE BRITANNIQUE ET UN MOTEUR AMÉRICAIN
Les faibles performances du D.H.9 résultaient clairement de sa sous-motorisation et les problèmes que connaissait la machine pouvaient selon toute vraisemblance être supprimés par l'introduction d'un nouveau moteur, plus puissant et plus fiable.
La solution la plus pratique était l'installation du moteur Rolls Royce Eagle VIII, mais la demande pour cet excellent moteur en V excédait déjà les capacités de production et un moteur américain, le Liberty 12, fut choisi à sa place. Airco, qui est l'abréviation de « Aircraft Manufacturing Company », était déjà très sollicitée avec son projet de nouveau bombardier bimoteur D.H.10 et demanda par conséquent aux Westland Aircraft Works, établis à Yeovil, dans le Somerset, de sous-traiter le projet D.H.9 en modifiant les plans pour lui permettre d'accepter le Liberty 12. Westland, qui produisait déjà les D.H.4 et les D.H.9, put faire un peu mieux encore en combinant le meilleur des deux modèles, ajoutant le moteur américain, renforçant le fuselage et introduisant une nouvelle forme d'aile aux envergure et corde augmentées.
Le prototype D.H.9A effectua son premier vol avec un moteur Eagle VIII de 375 ch (280 kW), parce qu'aucun exemplaire du moteur Liberty n'était encore arrivé. Le premier avion motorisé par un Liberty vola peu après. Il fut désigné D.H.9A et permit le début des livraisons à la Royal Air Force, à partir de juin 1918.
UNE LONGUE CARRIÈRE
Westland et les autres fabricants produisirent, pendant le conflit, 885 exemplaires du D.H.9A, qui gagna la réputation, outre Manche, d'être le meilleur bombardier de la Première Guerre mondiale.
La production du D.H.9A continua quelques années après-guerre pour arriver à un total de 2 300 appareils, construits en Grande-Bretagne, qui servirent avec succès la RAF dans ses opérations de police dans les colonies de l'Empire britannique en Irak et le long de la frontière nord-ouest de l'Inde. Le « Nine-Ack u (9A), généralement abrégé en « Ninak », resta en service jusqu'en 1931.
En plus de ses opérations de police dans l'Empire, le D.H.9A équipa huit squadrons réguliers et six auxiliaires en Grande-Bretagne, assura le service postal entre Le Caire et Bagdad et forma une part considérable du renforcement de la présence aérienne britannique en Égypte et en Palestine.
En 1918, le D.H.9A fut choisi pour une production à grande échelle aux États-Unis comme Engineering Division USD-9A, mais la fin de la Première Guerre mondiale mit un terme à ces contrats, après l'assemblage de seulement 9 appareils dans un standard qui différait de celui des appareils britanniques.
Les performances décevantes affichées par le DH.9 poussèrent les techniciens d'Airco à faire appel à un propulseur plus puissant et d'une plus grande fiabilité. Il semblait bien que Rolls-Royce pouvait apporter une solution à ce difficile problème et que la mise en oeuvre d'un pro-
pulseur Eagle VIII aurait pu transformer cet échec en succès. Malheureusement pour la firme britannique, les capacités de production de Rolls-Royce restaient de loin inférieures à la demande.
Il fallut donc pallier cette carence en faisant appel à des moteurs Liberty 12 commandés aux Etats-Unis, dont Airco, déjà très accaparée par la mise au point et le développement du DH.10, confia le montage sur le DH.9 à la Westland Air-, craft Works de Yeovil (Somerset). West-land, qui avait déjà produit sous licence un grand nombre de DH.4 et de DH.9, fit beaucoup plus qu'il ne lui était demandé en combinant ce qu'il y avait de meilleur dans les deux types d'appareils.
Le fuselage fut renforcé, tandis que la corde et l'envergure de l'aile étaient augmentées. Le prototype, baptisé Airco DH.9A, effectua son premier vol propulsé par un moteur Eagle VIII de 375 ch (280 kW), aucun Liberty n'étant disponible à ce moment. Le premier DH.9 à moteur Liberty quitta le sol peu après, et les premières livraisons eurent lieu dès le mois de juin 1918. Il est vrai que le Major General Trenchard, chef de l'Independent Air Force, n'avait cessé de se plaindre des problèmes rencontrés avec le DH.9 et avait instamment demandé le remplacement de ce dernier par un appareil beaucoup mieux adapté.
Après avoir connu des ennuis mécaniques, le DH.9A fut ainsi introduit au combat avec le Squadron 205. Quelque 885 DH.9A furent produits par Westland et plusieurs sous-traitants. Contrairement à la plupart des appareils mis au point pendant la Première Guerre mondiale, le DH. 9A fut encore construit en série plusieurs années après la fin du conflit. Ces machines prirent part à des opérations de police en Irak et sur la frontière nord-est de l'Inde.
Plusieurs centaines de DH.9A furent ainsi assemblés par Westland, qui assura jusqu'en 1931 un service de maintenance et de réparation.
Ces appareils équipèrent, jusqu'au moment où ils furent retirés du service, c'est-à-dire au début des années trente, huit squadrons de bombardement de jour basés en Grande-Bretagne et six squadrons auxiliaires. Les Squadrons 30 et 47 les employèrent dans le cadre d'un service postal établi entre Le Caire et Bagdad. Ils volèrent en Egypte, en Palestine, et émerveillèrent des dizaines de milliers de spectateurs lors des meetings tenus par la RAF à Hendon.
